Le soccer féminin, toujours en déficit de professionnalisme
Editorial de Ludovick Martin qui nous présente un constat, et un seul, sur le soccer féminin canadien.
Editorial de Ludovick Martin qui nous présente un constat, et un seul, sur le soccer féminin canadien.
Le CF Montréal se met lentement en marche, mais gagne en puissance et atteint son apogée au moment opportun.
C’est l’été. C’est les vacances. Tout est calme. Mais on se pose quand même des questions.
Si le but chanceux de Brault-Guillard a permis aux supporters montréalais de vivre dans l’illusion pendant une bonne partie du match, a posteriori, on ne peut que conclure que le CF Montréal ne méritait pas vraiment plus que ce qu’il a récolté au bout du compte.
Malgré un adversaire qui n’avait plus que la gloire du passé pour épater la galerie, le CF Montréal n’est jamais vraiment parvenu à enclencher la seconde vitesse.
Il faut toujours se méfier de l’animal blessé. Tout indiquait qu’il fallait faire très attention en l’approchant. On aurait dû savoir. Et pourtant, on s’est fait mordre dès qu’on lui a tourné le dos.
Question difficiles cette semaine, qui démontrent bien toute la complexité qui entoure la gestion d’un groupe.
La catastrophe attendue sur le terrain de New England ne s’est pas produite. Mieux encore, les Montréalais ont été dans le coup jusqu’à la fin et on fait bien suer leur adversaire.
Ça avait bien commencé, puis c’est tombé à plat, et il n’y avait plus rien à faire. Occasion manquée face à un adversaire prenable avant un déplacement difficile.
Ça faisait longtemps qu’on l’attendait, mais on l’a enfin eu, ce premier match à domicile de l’histoire du CF Montréal. Et l’attente en valait la peine puisqu’on a eu droit à des buts à n’en plus finir.