Montréal-Nashville : Trois constats sur le CF Montréal

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Trois constats ou pas. Parfois, ce qui se passe sur le terrain est bien secondaire. Malheureusement, cette fois-ci, le cœur n’y est point. Mais qu’à cela ne tienne. Comme, au fond, on nous sert pas mal toujours la même tambouille depuis le début de la saison, vous avez la possibilité d’imprimer vos extraits préférés des chroniques de cette saison et d’en faire un collage pour construire vos propres trois constats. (Et ça tombe bien, parce que La Presse a un pot de colle géant à partager. Suffit de les appeler.)

Ne voyez pas dans cette situation exceptionnelle un appui à quiconque ni une dénonciation de quoi que ce soit. C’est simplement que, cette fois, je n’ai pas envie. Et comme c’est moi le patron, et que c’est moi qui décide et que j’ai toujours raison, c’est sans appel : les constats sont suspendus indéfiniment. La séquence historique qui se poursuivait depuis 2016 s’arrête donc ici. Mais l’histoire, on s’en fout, ce n’est pas ça qui amène de la crédibilité de toute façon. Et n’attendez pas d’excuses; si vous êtes frustrés, allez lire autre chose et puis c’est tout. D’autres viendront à votre place de toute façon. Et puis on pourra aussi fabriquer des statistiques si on veut. Et ne songez même pas à protester sur les réseaux sociaux. Tout auteur d’un message d’appui aux trois constats sera sur-le-champ bloqué.

Eh ben. Franchement, faire du service à la clientèle version 2021, c’est pas mal plus dur que je pensais. Ça prend une certaine planification.

On se revoit jeudi?

P.S. : Allez. Je ne pouvais pas vous laisser sans au moins un constat : les numéros dans le dos du maillot de Pantemis étaient trop rapprochés et de loin on aurait dit qu’il portait le 4. Atrophié, mais le 4 pareil. Étrangement, à Ottawa, notre Jérémy Gagnon-Laparé national avait le problème inverse avec son maillot des Wanderers. Moi je dis que si vous vous appliquez sur votre collage de trois constats, il y a peut-être un avenir pour vous dans le flocage de maillots.

P.S. 2 : Wilfried! Santos, le défenseur central brésilien d’Halifax, il est archi nul. Une porte tournante comme il ne s’en fait plus. Note ça.

[D’habitude on ajoute ici les trois derniers articles publiés, mais c’est trop de travail. Démerdez-vous.]