Publié par L’heure de la retraite n’a pas encore sonné pour Olivier Occéan. Mais à 37 ans, le Brossardois d’origine qui fait carrière en Norvège fait comme si ce sera bientôt le cas.
Voilà donc pourquoi, même si le vétéran attaquant s’apprête à entreprendre un autre championnat en mars, cette fois avec Mjondalen, qui a obtenu sa promotion en Eliteserien, il a déjà franchi des étapes qui lui permettront de faire la transition au coaching le moment venu.
« J’ai complété ma licence B de l’UEFA l’an dernier, alors il y a ça de fait au moins », a indiqué Occéan lors d’un entretien téléphonique avec Viau Park en début de semaine. « Il me reste la licence A à aller chercher, mais avant de la prendre, je dois entraîner une équipe de 16 ans ou plus.
« Pour le moment, je coache des jeunes des 13 ans. Les 16 ans et plus, ça impliquerait trois à quatre entraînements par semaine, et des entraînements vraiment étoffés, ce que je n’ai pas le temps de faire pour le moment puisque je suis encore actif en tant que joueur professionnel. »
Occéan envisage la retraite, mais il envisage aussi de poursuivre sa carrière de joueur quelque temps encore. Le contrat qu’il a avec Mjondalen sera échu à la fin de la présente saison, qui se terminera à l’automne, mais il est ouvert à la possibilité de conclure une nouvelle entente si tout va bien et qu’on veut encore de lui en vue du championnat de 2020.
« Si le corps continue de bien réagir, je vais continuer, a-t-il indiqué. Pour le moment, on est en préparation, on (a eu) un match amical mercredi contre mon ancienne équipe (ODD) et on va voir. Je prends ça un match à la fois, on verra comment mon corps réagira au niveau de jeu, encore une fois cette année.
« Je vais avoir 38 ans à la fin de la saison, alors sans doute qu’il n’y aura pas tellement d’équipes qui vont s’intéresser à moi (en vue de la saison 2020). Mais si je performe très bien, j’imagine que mon équipe va m’offrir une année de plus. Mais va falloir performer. »
Pour l’instant, Occéan est emballé par le défi qui l’attend cette année avec Mjondalen, qui cherchera à se maintenir en première division norvégienne.
« C’est un petit club et c’est tout près d’Oslo, a-t-il indiqué. C’est la deuxième fois qu’ils se retrouvent en première division, on verra cette année comment on va se comporter, ça va être excitant. Espérons qu’on va avoir de bons résultats. »
Et ensuite, à l’automne, ou peut-être l’automne suivant, Occéan passera à sa deuxième carrière, celle d’entraîneur. Même s’il n’a pas encore entrepris de démarches concrètes, il prévoit tenter sa chance en Norvège d’abord et avant tout.
« Vu que je suis déjà ici, pourquoi ne pas essayer? Je connais la langue, je connais les gens, je connais la culture norvégienne, alors pourquoi pas… »
Et si ça ne fonctionne pas, le retour au bercail d’Occéan au Québec pourrait alors se faire en tant qu’entraîneur, à défaut d’avoir eu l’occasion de le réaliser comme joueur.
Viau Park 