Disponible sur les tablettes des librairies depuis le mois de mai, Mes coupes du monde retrace les faits saillants du Mondial de 1982 à aujourd’hui, tout en étant parsemé d’anecdotes et de souvenirs de l’auteur, Marc Cassivi, journaliste culturel à La Presse, mais surtout, passionné de foot.
D’emblée, je dois avouer que je ne suis pas une adepte de livres sur le soccer. Peut-être parce qu’après avoir travaillé toute la journée sur un dossier de soccer, j’ai envie, une fois rendue chez moi, de décrocher et de lire un roman qui m’amène dans un monde différent? Qui sait? Mais la lecture est un passe-temps que j’ai adopté depuis toujours et ce livre a piqué ma curiosité.
Et, en tant que première expérience, j’ai adoré! Mes coupes du monde se lit très facilement et rapidement. Si j’avais eu une heure de plus dans ma journée lorsque j’ai entamé ma lecture, je l’aurais probablement lu d’une traite! Bien sûr, je suis une passionnée de foot, donc ce livre s’adressait à moi. Toutefois, je suis un peu plus jeune que l’auteur et je n’ai donc pas connu toutes les Coupes du monde relatées dans son oeuvre. Néanmoins, cela ne m’a pas empêché de dévorer les pages! Nous avons tous déjà entendu parler des exploits de Diego Maradona, de Paul Gascoigne ou de Romario. Les récits de Cassivi nous ramènent dans le passé et nous font vivre ces moments marquants de l’histoire comme si nous y étions.
Une description captivante
Soulignons ensuite l’excellent travail de recherche du livre. Chaque chapitre est dédié à une Coupe du monde, en ordre chronologique. L’auteur nous décrit les actions et les faits saillants de chaque Mondial comme si c’était hier. C’est d’une précision incroyable! Il a dû visionner beaucoup de vidéos sur YouTube dans la dernière année… Mais c’est ce qui aide à transmettre sa passion à travers les mots et ce qui nous captive.
J’aime bien Marc Cassivi en tant que journaliste culturel. Je savais qu’il était un fan de soccer. Je n’avais néanmoins aucune idée qu’il avait autant d’anecdotes intéressantes à partager. Croyez-moi, ce ne sont pas des souvenirs qui pourraient être sans intérêt pour un lecteur qui n’a aucun lien personnel avec Cassivi. Ces récits viennent ajouter une touche charmante au reste.
« Ma fenêtre donnait directement sur les jardins de Trocadéro, où des milliers de partisans français s’étaient donné rendez-vous pour suivre le match sur écran géant. Pendant la séance de tirs au but me parvenait, décalé, l’écho sourd de la foule retenant son souffle avant chaque tir. L’explosion de joie après les buts français, cet après-midi de canicule, résonne encore clairement dans ma mémoire » raconte-t-il sur le quart de finale disputé entre l’Italie et le pays hôte, la France, lors du Mondial de 1998.
Une place aux femmes
Montréal n’est pas en reste! On y retrouve même un chapitre sur la Coupe du monde féminine, que la métropole a accueillie en 2015. Puisque j’ai travaillé au sein de l’organisation de l’événement, j’étais bien sûr très ravie que Cassivi ait réservé quelques pages aux femmes dans un livre dédié aux exploits d’athlètes masculins.
Le seul bémol de ce livre? J’en aurais pris plus! Le livre se termine d’ailleurs avec une prémisse sur la Coupe du monde disputé en Russie en ce moment même. Les informations sont néanmoins déjà désuètes, par exemple la mention de Laurent Ciman avec la Belgique. On y mentionne également la possibilité pour le Canada d’accueillir le prestigieux événement en 2026… vous connaissez déjà la suite.
Bref, c’est un livre que je conseille aux amateurs de soccer et pour ceux qui veulent en connaître un peu plus sur l’histoire du Mondial. Pour ceux qui utilisent ce terme, c’est une très bonne « lecture d’été »! À lire pour se rappeler les hauts et les bas de nos héros, entre deux matchs des actuels protagonistes de la Coupe du monde!