Montréal-Los Angeles Galaxy : Trois constats sur l’Impact

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Il y a des matchs où on se demande quand ça va finir par casser. Cette fois-ci, dans les deux cas, ça a tenu. L’Impact a su tirer son épingle du jeu malgré un duel Donadel-Ibrahimovic annonciateur d’une catastrophe. Le Galaxy, quant à lui, a su résister, et l’emporter, à 10 contre 11. Retour sur le match en trois constats.

1) Garde n’a pas les solutions sur le banc
Cette fois, pas de pleurnichage sur les changements « tardifs » de l’entraîneur français. Jackson-Hamel fut envoyé dans la mêlée juste après l’heure de jeu et hormis son but refusé pour hors-jeu, le produit de l’académie a pratiquement été invisible. Vargas, lancé dans l’arène à la 75e minute, n’a guère été plus efficace. Certains crieront qu’il aurait fallu enlever Krolicki, pourtant auteur d’un bon match, dans la limite de ses aptitudes. Ça se débat, mais le petit Américain est tout de même parvenu à amener le danger à quelques reprises en seconde mi-temps.

2) Piatti aurait dû jouer un peu plus bas
Ce n’est pas compliqué : la majorité des buts marqués par l’Impact récemment le sont en contre, avec un Piatti qui reçoit un ballon sur le flanc gauche et fait fonctionner sa magie ou envoie une passe décisive dans les pieds d’un collègue. Que Piatti joue en pointe dans un système où l’Impact est principalement appelé à défendre, pas de problème. Toutefois, il aurait été judicieux de le repositionner rapidement après l’expulsion d’Ibrahimovic. Un peu plus de vie en milieu de terrain n’aurait pas nui.

3) Il faut cadrer
Quand une équipe obtient 70% de possession et envoie 11 tirs (sans compter les huit tirs bloqués) en une seule mi-temps, on s’attend à ce que le nombre de tirs cadrés soit conséquent. Malheureusement, l’Impact n’a cadré que quatre fois en seconde mi-temps contre le Galaxy. Quatre fois. Sur 11 tirs. Ça, c’est sept tirs qui, pour la plupart, sont passés largement au-dessus ou à côté de la cage adverse. Parfois, enlever un peu de force dans son tir pour cadrer et forcer le gardien à réagir, ça peut amener du positif. Et si ça ne se traduit pas directement sur le terrain, ça peut user psychologiquement l’adversaire qui accorde des tirs cadrés à répétition.

Allez, petite pause photos avec les images de PMV Photographie.

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Bref, ça va mal pour l’Impact. C’était surtout très triste de voir cette équipe jouer aussi péniblement le jour où le club célébrait son 25e anniversaire. C’était parfois rageant, souvent déprimant. On sentait la grogne. Autant les supporters étaient outrés de voir Ibrahimovic foutre une claque à Petrasso en première mi-temps, autant ils en auraient distribué plusieurs à leurs joueurs en seconde mi-temps. Ce sera très difficile de tirer quelque chose de ce groupe. Mais rien n’est perdu. La fenêtre des transferts s’ouvre le 10 juillet, et d’ici là, il y aura la Coupe du Monde pour patienter. La vie n’est pas si mal faite, au fond.

Ah, et il y a un match de l’Impact la semaine prochaine. Au Minnesota.